La crise due à la situation sanitaire actuelle a engendré des changements dans le secteur immobilier. Pour le cas de Toulouse, le confinement depuis 2020 a bouleversé le marché de manière considérable. Les urbains tendent de plus en plus à s’éloigner des grandes villes pour fuir l’enfermement. De plus, la région toulousaine a la réputation de proposer les meilleures offres immobilières. Quels sont donc les impacts de cet exode sur l’immobilier ?
Une baisse des ventes dans l’immobilier neuf
Le premier semestre de l’année 2021 affiche une baisse considérable dans la vente de logements neufs à Toulouse. Les chiffres sont passés de 1 500 à 900 au cours des deux trimestres. Pour les trois mois qui s’ensuivent, les statistiques affichent la même tendance, avec près de 700 mises en vente seulement. Cette situation s’explique principalement par une baisse de l’offre par rapport à la demande. Cependant, des solutions sont en cours pour remédier à cette situation. Pour plus d’informations à ce sujet, vous pourrez en savoir plus sur l’immobilier neuf à Toulouse à cette adresse et les programmes s’y afférent.
À cause du confinement, la clientèle urbaine fuit la ville pour s’installer dans les milieux citadins. Ce mouvement est encore plus poussé par la démocratisation du télétravail. En conséquence, les offres de logements n’arrivent pas à combler les demandes grandissantes de la nouvelle clientèle. Les biens n’entrent pas encore sur le marché immobilier que déjà, ils sont vendus.
Une hausse des prix en conséquence
Alors que Toulouse est au bord de la pénurie de logements, la situation s’aggrave encore plus avec une hausse des prix. Il s’agit d’ailleurs de la conséquence directe de la diminution considérable de l’offre. En moyenne, les prix au mètre carré ont subi une hausse de 3% pour l’immobilier neuf. Du côté des appartements anciens, cette augmentation est de 8,6%. D’un point de vue général, il faudra donc compter près de 3 100 euros/ m². La hausse de prix affecte également la vente de terrains à bâtir avec un taux de + 6%.
Le coût au mètre carré est ainsi de 2 750 euros, en moyenne. Toulouse était déjà classée 7e ville dont les offres immobilières sont les plus chères. Actuellement, les prix sont supérieurs à 5 000 euros/ m² dans certains quartiers de la Ville rose. Il s’agit notamment de :
- Saint-Étienne (5 560 euros),
- Carmes (5 360 euros),
- Capitole (5350 euros),
- Saint-Georges (5 260 euros),
- Saint-Aubin/Dupuy (5 070 euros).
Une nouvelle tendance sur le marché
Si nous avions constaté une baisse générale des ventes sur des appartements neufs et anciens, ce n’est pas le cas des terrains à bâtir. La situation sanitaire, avec le confinement, a en effet mis en lumière les bénéfices des maisons individuelles. Cela a affecté de manière positive le marché avec une explosion des ventes avec un taux de + 11,8%. Pour rappel, le marché des terrains d’avant crise était en déclin à Toulouse. Il a donc pu se redresser grâce à ce changement de mentalité de la population urbaine.
